Hommage au Général François HUET
Certains destins sont hors du Commun, tel celui de mon oncle François HUET, cousin germain de mon propre père et qui fit une carrière remarquable au Service de la France.
A l'heure où certains feignent de nous faire croire qu'ils n'attachent aucune valeur à ce dévouement là, je suis tout au contraire, de plus en plus admiratif pour ceux qui ont tout sacrifié pour que les Valeurs de la France soient conservées.
Né dans une famille de la Haute Bourgeoisie Parisienne, François HUET avait quatre frères, dont nous reparlerons plus bas. Ils étaient fils du Général de Division Aérienne : François, Marcel HUET et de Marie - Louise SOLACROUP, la soeur aînée de ma grand-mère paternelle : Marguerite SOLACROUP, épouse de Me Frédéric OGERAU, avocat dans le civil, Capitaine pendant la guerre de 14 - 18, "Mort pour la France ", le 18 septembre 1918, à Ste Marie à Py (52), après quatre années de guerre en premières lignes.
Nous voyons, le Général François, Marcel HUET, père de François HUET :
Avant la Deuxième Guerre Mondiale, les cinq garçons HUET se retrouvaient très souvent dans leur propriété du Vercors, où leur famille possédait une grande propriété. Les voici, lors de vacances de l'été 1938 :
De gauche à droite : Pierre (qui mourra en Indochine), Michel, François (qui finira Général d'Armée), Gérard (Exploitant de la Maison de Famille des SOLACROUP, à Montsempron-Libos, dans le Lot ) et Edmond (Aumonier Militaire).
Dès 1940, alors que François HUET n'était que Commandant, il refusa l'abdication de la France et se trouva en charge de Missions de reconnaissance et de liaison en France occupée. Plus tard, il devint le Chef Militaire du Vercors, en raison de ses qualités de chef et de sa très bonne connaissance de ce bastion escarpé qu'il avait parcouru pendant toute sa jeunesse avec sa joyeuse et dynamique bande de frères et de cousins. C'est pendant cette période que lui et ses hommes eurent à affronter les moyens démesurés que les Allemands et la Gestapo avaient mobilisés pour les anéantir, comme le montrent les images qui suivent :
Un des postes de guet du Vercors,
qui vit arriver les colonnes de chars
Allemands, chargés d'anéantir le
Maquis du Vercors, en 1944 :
Char lourd "Tigre", envoyé contre le Maquis
du Vercors, en 1944.
Char léger "Panzer 38 ", également utilisé
dans la même Bataille du Vercors.
Generalmajor Gerhard SCHMIDHUBER,
Commandant de la 13° Panzerdivision
qui donna l'assaut sur le Vercors.
En plus de l'Armée Allemande régulière, se trouvaient plusieurs bataillons de Troupes de Choc, issues de Régiments SS et dont la dotation en armement était bien supérieure aux Unités de la Wehrmacht, et sans commune mesure avec les pauvres équiments des Maquisards du Vercors.
La sinistre "araignée " au nom de laquelle tous ces monstres agissaient...
Assaut, à la grenade, des dernières poches
de Résistance du Vercors.....
Ces troupes de choc allemandes, très décidées et fortement équipées se lancèrent à l'assaut du Vercors, et malgré une résistance acharnée des courageux Maquisards qui s'y trouvaient, les troupes allemandes forcèrent les courageux maquisards à la retraite, mais après plus de 85 jours d'un combat inégal ( à Un contre Vingt ! ! )
Un Mémorial a été consacré aux courageux défenseurs du Vercors. Que leurs noms ne soient jamais oubliés :
Cet article est destiné à tous ceux qui pensent que mieux vaut défendre son Honneur et ses Valeurs, debout et la tête haute, plutôt que se coucher, vaincu d'avance, devant un envahisseur, de quelque pays qu'il soit, et de quelque idéologie qu'il se réclame.
En cela, nos Grands Anciens nous ont montré la Voie. A nous de rester debout et nous défendre, contrairement à tant de " belles âmes " dont la seule réaction est de se coucher face aux diktats de gens qui n'ont rien à voir avec nous, et qui de plus se paient le luxe de nous " donner des leçons de démocratie ".....
Un comble, tout de même, de la part de " ces gens-là "... qui ne savent pas de quoi ils parlent... eux qui étaient tellement bien dans leurs pays d'origine.... qu'ils se sont empressés de les fuir... pour devenir des mendiants agressifs de l'Occident.
GUERMONT, en Résistance
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